Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
« Cages à poules » installées dans les combles au temps de l’école de préservation pour jeunes filles à Cadillac-Collection. Collection « Itinéraires du patrimoine », Le Château de Cadillac, juin 1999, page 42.
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» La maison d’arrêt en tant que telle fait figure d’institution relativement récente. D’ailleurs, si l’on s’attache aux mots, nous constatons que le terme n’apparaît pas avant la Révolution de 1789. Cependant, durant le Moyen Âge et l’Ancien Régime, ce que les spécialistes appellent communément la « prison » remplit partiellement la même finalité qu’une maison d’arrêt contemporaine.
Des criminels, sont logés dans l’attente d’un jugement puis d’un châtiment corporel exemplaire, placés en situation de détention préventive dans des établissements trop souvent insalubres où règnent les excès … »
motsetpetitsmaux.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» … Les lettres de cachet sont des manifestations discrètes et personnalisées de l’autorité royale, par opposition aux lettres « patentes », actes souverains publics et solennels. Les lettres de cachet sont des lettres fermées, signées par le Roi, souscrites par un secrétaire d’État qui est presque toujours celui de la maison du Roi. Elles sont utilisées à des fins particulières, pour convoquer un corps judiciaire, pour ordonner une cérémonie mais, le plus souvent, elles contiennent un ordre individuel d’exil, d’emprisonnement ou d’internement. Il s’agit en fait d’une mesure arbitraire, puisque manifestation de la justice personnelle du souverain, prise en général après enquête et délibération en Conseil. Cette institution permet d’arrêter rapidement un suspect, de réprimer un délit de presse et surtout de mettre à l’écart un fils de famille indigne, débauché, prodigue ou en danger. La lettre de cachet est ainsi plus comme un privilège pénal qui s’ajoute à la liste des privilèges de noblesse : elle permet au gentilhomme délinquant d’échapper à l’infamie des prisons ordinaires et même à la rigueur du droit commun… »
leslettresdecachet.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» … En fournissant aux détenus un costume réglementaire, l’Administration choisit elle-même la conception de ce costume et le façonne de telle sorte qu’il ne puisse être utilisé par la population pénale pour agresser les « gardiens » avant 1919 et les « surveillants »« ses misions ». Même si l’on peut penser à posteriori que cette préoccupation apparaît tardivement dans les textes l’intérêt des détenus n’en est pas moins ignoré … » après cette date. La confiscation des vêtements personnels entraîne simultanément celle des accessoires susceptibles de servir à blesser, tels que boucles de ceinture, bretelles. Ces accessoires, potentiellement dangereux, sont remplacés par des accessoires en tissu ou des boutons prêtés par l’Administration pénitentiaire. On constate que rien n’est laissé au hasard, quand il s’agit pour l’institution de remplir
lessentielsurlhistoireducostumepnal.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
Les rayures semblent nous venir d’Amérique. Ce serait, vers 1760 dans les colonies pénitentiaires du Nouveau Monde que serait apparu ce costume pour la première fois. La France utilise quant à elle la symbolique des couleurs. En effet, les costumes bagnards, et non pas ceux des établissements « classiques », affichaient du rouge, du vert, du jaune, entre autres.
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» L’histoire des navires de la Compagnie Générale Transatlantique, entre le « Washington » de 1864 et le « France » de 1974, rejoint parfois l’histoire tout court, que ce soit sur le plan militaire, social ou politique.
Dans un registre plus secondaire le « Martinière » tient aussi sa place par sa contribution à l’histoire du bagne colonial.
Rien pourtant ne le destinait à passer à la postérité, ni ses origines des plus ordinaires, ni ses caractéristiques techniques des plus modestes … »
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
En 1837, la chaîne des forçats est remplacée par la voiture cellulaire. Le fourgon cellulaire photographié ci-dessus par Atget sert au transfert des détenus. Six cellules sans fenêtre, placées de part et d’autre d’un couloir, accueillent ces derniers, qui voyagent anneaux aux pieds, assis sur un entonnoir en zinc. La cérémonie de la souffrance qu’offrait la chaîne des forçats a été remplacée par une « prison roulante, un équivalent mobile du Panoptique » selon Michel FOUCAULT. Les historiens jugent aujourd’hui cette thèse exagérée qui tend à présenter comme un mal une évolution représentant pourtant un progrès évident dans le traitement des prisonniers.
En ce qui concerne les femmes, après leurs procès, elles sont transférées dans un autre quartier, de la même prison le plus souvent, à Paris, le « quartier des jugées » de Saint-Lazare, puis après 1892, en maison centrale si la peine ou le reliquat de la peine dépasse un an …
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
Bagnes au XIXe siècle : terres d’élimination des « déchets sociaux » – diaporama
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
Les maisons centrales – diaporama
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
La prison du XIXe siècle – deuxième partie – diaporama
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