Posté par philippepoisson le 3 novembre 2008
Hormis une brève période autour de 1820-1830 avec la mise en place de la Société Royale pour l’Amélioration des Prisons, un virage résolument répressif est opéré dès 1836 sous la Monarchie de Juillet. Opposants politiques et ouvriers meneurs de grève sont enfermés au même titre que les droits communs. En 1839, la contrainte est encore aggravée : on impose aux détenus le silence absolu, le travail forcé et le rationnement de la nourriture.
Notes cours pour élèves-surveillant(e)s de l’A.P.
6 février 2006
Dossier répertorié par Philippe Poisson
laquestiondelaprisonauxixesicle.pdf
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Posté par philippepoisson le 3 novembre 2008
« A Autun, la prison se trouvait alors au rez-de-chaussée du palais de Justice. Elle était réputée pour sa vétusté et pour l’étroitesse de ses locaux. Or, au milieu du XIXème siècle, se pose déjà le problème de la surpopulation carcérale. La fin de la Deuxième République et la proclamation du Second Empire par Louis-Napoléon BONAPARTE se traduisent par un afflux de détenus politiques : militants ouvriers et républicains emprisonnés pour s’être opposés au nouveau régime et condamnés à des peines de prison plus ou moins longues. Devant cet afflux de prisonniers, Victor REY, conseiller général d’Autun, obtient de l’Assemblée départementale la construction d’une prison circulaire « pour des raisons d’économie, de facilité de surveillance, de sûreté et de moralisation »… »
La « prison modèle » d’Autun
Le 14/12/2005 à 15 h 55 par Patrick Girard
Dossier répertorié le 16 janvier 2006 par Philippe Poisson
Dossier provisoire à compléter
laprisonmodledautun.pdf
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Posté par philippepoisson le 3 novembre 2008
» La prison cellulaire de Mazas «
« La prison Mazas, de célèbre mémoire, se trouvait … juste devant la gare de Lyon à Paris.
Le pentagone constitué par le boulevard Diderot, les rues de Lyon, Traversière, de l’avenue Daumesnil et de la rue Legraverend, toute cette zone était occupée par la Prison Mazas.
Du nom du colonel mort à la bataille d’Austerlitz (un de plus !). Cette prison occupait une superficie de 130 hectares, en face de la gare de Lyon. Le principe de base de cette prison reposait sur l’idée de la prison cellulaire. Suite aux nombreux débats qui avaient secoué différents pays d’Europe sur l’amélioration des conditions pénitentiaires et l’évolution de son système. On pensait que l’isolement complet le jour comme la nuit devait être la meilleure solution. La prison de la Maison d’arrêt cellulaire Mazas commença ses travaux en 1845 sur des terrains jusqu’alors occupés par des maraîchers. Sa construction fut terminée en 1850. Elle fut considérée comme une prison modèle. Des sommes considérables furent employées. Deux architectes, Lecointe et Emile-Gilbert en furent les maîtres d’œuvres. Cette prison devait remplacer l’ancienne prison de la Force qui fut démolie la même année. Elle se situait rue du Roi-de-Sicile dans le IVe arrondissement … »
La Prison cellulaire de Mazas
Dossier de Philippe POISSON
laprisoncellulairedemazas.pdf
Dernière actualisation – 30 juin 2008
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Posté par philippepoisson le 3 novembre 2008
» La « Santé » contre la « Bonne Santé » «
Sources : Jean CRY dans Police Magazine n°69 du 29 mars 1932, page 7.
Article répertorié par Philippe POISSON le 28 octobre 2005.
lasantcontrelabonnesantdoc20mars1932.pdf
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Posté par philippepoisson le 2 novembre 2008
1810 : La maison centrale de détention pour femmes de Montpellier
Les « Ursulines d’hier à aujourd’hui »
A compléter
lesursulines.pdf
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Posté par philippepoisson le 1 novembre 2008
De la maison centrale de Nîmes à la Faculté de Lettres
maisoncentraledenmes.pdf…
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Posté par philippepoisson le 31 octobre 2008
La prison d’Yvetot fut construite en 1860, fermée en 1954 et détruite ces dernières années. Elle était située à proximité de la gendarmerie et du tribunal civil. Elle s’étendait sur une superficie de 3320 m2 dont 1165 m2 de surface bâtie. Deux ailes, l’une réservée aux hommes, l’autre aux femmes. Il ne s’agit pas d’une prison cellulaire. Les dortoirs comportent de trois à dix lits. Quelques chambres individuelles, des « secrets » ou cachots, des préaux et des chauffoirs. La prison d’Yvetot a été étudiée dans le cadre d’un mémoire de Maitrise par Céline Saint-Martin, mémoire soutenu à l’Université de Rouen en 1998.
prisondyvetot.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» Façade d’arrivée précédée de la cour d’honneur, alors plantée d’arbres, et du pavillon de la conciergerie construit par l’architecte départemental Poitevin ; photo Vergeron, fin du XIXe siècle (Bordeaux, DRAC Aquitaine). »
maisoncentraledecadillac.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
» La maison d’arrêt en tant que telle fait figure d’institution relativement récente. D’ailleurs, si l’on s’attache aux mots, nous constatons que le terme n’apparaît pas avant la Révolution de 1789. Cependant, durant le Moyen Âge et l’Ancien Régime, ce que les spécialistes appellent communément la « prison » remplit partiellement la même finalité qu’une maison d’arrêt contemporaine.
Des criminels, sont logés dans l’attente d’un jugement puis d’un châtiment corporel exemplaire, placés en situation de détention préventive dans des établissements trop souvent insalubres où règnent les excès … »
motsetpetitsmaux.pdf
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Posté par philippepoisson le 30 octobre 2008
Les maisons centrales – diaporama
lesmaisonscentrales.pdf
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